Tout ce que j’aurais dû te dire

T’es parti. T’es revenu. Non. En fait, je t’ai laissé revenir même si tu le méritais pas.

Aujourd’hui, je réalise que j’aurais dû mettre les choses au clair avec toi dès le départ, quand t’as décidé de revenir.

Je vais commencer par le fait que la personne que t’es devenu m’intéresse aucunement. Je sais que ça peut arriver que les gens changent, mais pas aussi rapidement que toi t’as changé. Tu fais pu le même genre de blague qu’avant; l’humour avec lequel j’suis tombée en amour au début, tu juges beaucoup plus qu’avant et ça me donne l’impression maintenant de me sentir comme une moins que rien et, honnêtement, j’ai pas besoin de ça, tes décisions maintenant sont pu prises par ton cœur ou par ta tête, mais par quelque chose d’autre (if you know what I mean…) et il y a quelques mois, t’aurais fait n’importe quoi pour la fille que t’aimes, maintenant je commence à penser que c’est le contraire.

T’as décidé de partir pour une raison que je qualifierais de « non-valable » et maintenant que ça marche pas de ton bord, tu reviens vers moi. Aujourd’hui, je te dis « pars », parce que j’ai pu envie d’être celle à qui tu viens parler seulement à 2h du matin quand t’as pu personne avec qui jaser et que je suis ta dernière option, aussi parce que quelqu’un qui fait aucun effort pour vouloir me voir quand j’suis apparemment importante à ses yeux, j’en n’ai pas de besoin et, enfin, parce que je méritais des excuses pour ce que tu m’as fait et que j’en n’ai jamais reçues de ta part.

Je veux que tu comprennes, par contre, que si tu viens me parler, je vais te répondre, parce que c’est la moindre des choses, mais attends toi pas à ce que j’alimente nécessairement la conversation, parce que, entre toi pis moi, tu l’as jamais fait et je me suis lassée de faire des efforts quand ceux-ci ne sont pas réciproques.

Je vais finir avec le fait que j’ai jamais mérité d’être traitée comme une deuxième option.

C’est aujourd’hui que je te dis au revoir et que je te laisse tomber.

Non, il ne t’aime pas

Ouvres tes yeux, je sais que ton cœur est rempli d’amour à donner, mais il ne mérite pas que tu lui en donnes. Penses à toutes les choses que tu as faites pour lui, mais qu’il n’a pas faites pour toi, toutes les chances que tu lui as données et qu’il a gaspillées, toutes les larmes qui ont coulé sur tes joues et ses yeux qui n’en ont versé aucune; aujourd’hui je te le dis: il ne t’aime pas.

 

S’il t’aimait, il aurait su saisir sa chance dès le départ, il n’aurait pas eu besoin que tu lui laisses une deuxième ou une troisième chance. Ces chances que tu lui donnes te détruisent plus que ce que tu ne le laisses croire et lui montrent que tu seras toujours là pour lui coûte que coûte. Je sais que ça va être difficile, mais il faut que t’arrêtes, pour ton cœur et pour ta tête.

T’aurais pas pleuré toutes les larmes de ton corps s’il t’aimait vraiment. Il aurait pris le plus grand soin que ça n’arrive pas et si c’était le cas, il aurait été là pour toi; il ne serait pas parti comme il l’a fait de si nombreuses fois en te laissant seule chaque nuit à évacuer toute ta tristesse. Il aurait guéri la plupart de tes cicatrices que tu portes sur ton cœur de tes histoires passées au lieu d’en créer de nouvelles.

La vérité est dure à dire, mais il ne t’aime pas et il ne t’aimera jamais. Tu es seulement la fille vers qui il revient lorsqu’il n’a plus personne; tu es son dernier recours. Lorsqu’il en aura eu assez de toi, il s’en ira jusqu’à ce qu’une autre lui brise le cœur. À ce moment-là, il voudra revenir dans ta vie et puisque tu es incapable de le détester et de le laisser aller pour toujours, tu le laisseras entrer de nouveau. C’est plus fort que toi, tu vois seulement le bon côté des gens, tu aimes croire qu’ils ont changé, mais ce n’est pas le cas.

J’espère que la prochaine fois tu sauras dire non, car, même au plus profond de toi, tu sais qu’il ne t’aime pas.

 

Ce que j’attends de toi

Évidemment, j’peux te dire que je m’attends pas à ce que tu sois le gars sorti tout droit d’un roman de Nicholas Sparks, genre Noah dans The Notebook qui construit une maison lui-même pour l’amour de sa vie, parce que des gars de même de nos jours j’suis pas sûre que ça existe (ou, en tout cas, ils doivent être rares)…

Je veux pouvoir sortir de temps en temps avec mes chums de filles dans les bars sans que t’aies besoin de me texter 150 fois dans la soirée, parce que notre relation va être basée sur la confiance. Je veux aussi te laisser avoir ta soirée avec tes chums pis que si jamais tu vois une belle fille, ben que tu t’empêches pas de la regarder parce qu’on est en couple, mais qu’au final, c’est avec moi que tu passes toutes tes nuits, parce que clairement je fais la même chose aussi.

Dès que je fais quelque chose qui te dérange, dis le moi; attends pas que ça s’accumule en-dedans de toi pour que ça explose à la fin. Je veux qu’on soit capable de communiquer sans que tout vire en champ de bataille, mais aussi qu’on règle nos problèmes le plus vite possible afin que ça arrive pu (ou moins souvent).

J’attends de toi que tu me prouves que tu m’aimes, que tu tiens à moi, pas nécessairement en m’achetant le plus gros bouquet de fleurs au fleuriste du coin, mais en me demandant comment ma journée s’est passée, en me cuisinant mon plat préféré, en me collant et en me caressant les cheveux si jamais j’ai passé une journée de marde, parce que ce sont des petits gestes comme ça qui font la différence dans ma journée.

Je veux qu’on s’encourage dans nos projets, qu’ils soient petits ou grands, mais qu’on s’aide l’un l’autre à garder les pieds sur terre s’ils sont trop irréalistes ou farfelus, parce que c’est bien d’avoir quelqu’un qui peut voir nos limites ou les limites d’un projet, mais aussi qui peut nous éviter de s’embarquer dans quelque chose par impulsivité, sur un coup de tête.

Je m’attends pas nécessairement à être la femme de ta vie, mais maudit que je veux te faire voir la vie de toutes les couleurs possibles et qu’au final, si jamais nos chemins se séparent, que tu te dises que tu m’as vraiment aimé. Et j’attends la même chose de toi; je veux pouvoir dire au monde entier que ce gars-là en valait vraiment la peine.

 

 

Tout ce qu’on m’a jamais dit

Quand j’étais plus jeune, on me disait à quel point c’était important d’aller à l’école pour faire la job que j’aime quand je vais être adulte, de trouver le chum idéal pour passer le reste de mes jours avec et avoir des enfants, de voyager afin de découvrir le monde, de profiter de chaque moment que je vis à mon adolescence et à l’âge adulte avant que le temps me rattrape et que je regrette tout ce que j’ai pas fait, …

Mais ce qu’on m’a jamais dit, c’est que c’est correct si je décide de prendre une pause entre deux sessions ou entre le cegep et l’université parce que je suis écœurée de l’école ou parce que, pour une fois, j’pense à moi et que j’veux économiser de l’argent pour faire tout ce qui me plait.

Que c’est correct aussi si je décide de prendre 20 ans pour faire mes études pour trouver ce que je veux vraiment faire dans la vie, que y’a rien qui presse.

J’aurais aussi aimé qu’on me dise qu’une peine d’amour c’est pas nécessairement vécue après une rupture, mais qu’elle peut aussi être vécue après être tombé en amour avec quelqu’un dont les sentiments sont, au final, pas réciproques.

Que, au pire, c’est pas grave si je décide de finir ma vie célibataire et sans enfant, que c’est mon choix et que si ça me rend heureuse comme ça, c’est ce qui est le plus important.

On m’a dit que mon adolescence et mes années dans la vingtaine seraient les meilleures années de ma vie, mais ce qu’on m’a jamais dit, c’est que ce seraient probablement aussi les pires (et que malgré tous les obstacles sur mon chemin, je m’en sortirai vainqueur).

On m’a jamais dit que c’était correct si les seuls voyages que je ferais dans ma vie ça serait dans la trentaine ou dans la quarantaine, on m’a toujours dit que si je voulais voyager, le best ça serait de le faire dans la vingtaine. Ça dérange qui pour vrai? Peu importe, l’important c’est que je vais avoir voyagé même si c’est seulement à 43 ans.

Finalement, j’aurais aimé qu’on me dise que j’suis pas obligée de plaire à tout le monde, mais que le plus important, c’est que je me plaise à moi-même, car s’aimer d’abord est l’arme la plus puissante au monde.

À toi qui vas m’aimer un jour

On va probablement se rencontrer un moment donné et on aura aucune idée qu’on va s’aimer un jour.

Quand ce jour-là va arriver, j’peux te dire que l’indépendante en moi va avoir peur de laisser entrer quelqu’un dans sa vie, pis ça se peut que je m’éloigne plus de toi que je me rapproche, pis faut pas que tu m’en veuilles pour ça parce que je fais pas exprès; j’ai toujours été de même.

Quand ce jour-là va arriver, va falloir que tu sois patient avec moi, parce que la communication c’est pas mon fort. Les autres avant toi m’ont toujours fait sentir comme s’ils se foutaient de ce que je ressentais, donc pardonne-moi si j’te dis jamais comment j’me sens et que si j’le fais ça sort tout croche.

Quand ce jour-là va arriver, je serai clairement pas la première entre nous deux à te dire je t’aime, parce que ça me fait peur l’impact que ces mots-là peuvent avoir sur une personne, mais aussi parce que les autres avant toi qui ont prononcé ces mots le disaient à n’importe qui, comme s’ils n’avaient aucune importance.

Quand ce jour-là va arriver, tu vas probablement avoir envie de me lancer des couteaux à cause de mon caractère de marde, mais au fil du temps tu vas finir par t’habituer (en tout cas, j’espère).

Quand ce jour-là va arriver, dis-toi que ça va m’avoir tout pris pour faire confiance de nouveau à quelqu’un et que ça va m’avoir tout pris pour m’attacher de nouveau à quelqu’un qui a le pouvoir de me détruire.

Quand ce jour-là va arriver, tu vas être content d’être tombé en amour avec moi, parce que je ferais n’importe quoi pour la personne que j’aime, mais aussi parce que les chicanes j’déteste ça.

À toi qui vas m’aimer un jour, j’te demande pas d’être parfait, j’te demande juste d’accepter et d’aimer la personne que j’suis.

 

 

 

 

Lettre ouverte à l’amour

Je t’attends encore même si ça fait longtemps que t’es pas venu me voir.

Je sais que je t’ai pas rendu la vie facile en essayant de te repousser chaque fois que tu t’accrochais à moi, je m’excuse de t’avoir traité de même, mais faut que tu comprennes que tu m’as pas rendu la tâche facile.

Chaque fois que tu venais à ma rencontre c’était toujours au mauvais timing, t’avais le don pour ça, j’étais jamais prête ou quand je l’étais l’autre l’était pas. Peut-être que tu me traitais de même justement parce que, à quelque part, j’avais pas envie que tu fasses partie de ma vie. Encore là, c’était une question de timing, once again. 

Je sais pas si tu faisais exprès pour me rendre la vie difficile ou si tu cherchais juste à me donner des leçons, mais même après toutes mes expériences désastreuses, on va dire ça de même, je te fais toujours confiance. Je te fais confiance parce que qu’après tout ça, j’ai foi que tu vas t’accrocher à moi pour de bon.

La prochaine fois que tu reviens, par exemple, je veux que ça soit pour le bon, parce que ceux que tu m’as donné avant en valait pas la peine; tu m’as fait dépenser du temps et de l’énergie pour des gens qui étaient pas prêts à s’investir, tu t’étais accroché à moi, mais pas à eux.

J’ai fini de te détester pour ce que tu m’as fait, je veux qu’on fasse la paix, j’en ai marre de t’haïr pour des choses que tu peux pas contrôler.

La prochaine fois, par contre, je te demande seulement d’être sûr de ta shot et du timing mais aussi d’être sûr que tu t’accroches à l’autre, parce que pour la première fois de ma vie je me sens enfin prête à t’accueillir. Je pense que je suis assez raisonnable dans ce que je te demande, c’est un bon compromis.

Maintenant, la dernière chose que j’ai à te dire c’est: À la prochaine!

 

 

À toi, la fille au cœur brisé…

T’as beau être la fille qui rit toujours aux éclats et qui mord dans la vie à tous les jours, t’aimerais, toi aussi, trouver le bon. Tu vois des couples marcher main dans la main ou s’embrasser et tu te dis que tu voudrais dont ben avoir ça toi aussi.

Malheureusement, ton petit cœur fragile repousse tous les gars qui veulent entrer dans ta vie à cause de tes relations précédentes, pis c’est là que tu te dis à quel point tu les détestes ces gars-là de t’avoir rendue de même.

Sans t’en rendre compte, tu mets plus de distance entre toi pis ta fréquentation que tu t’en rapproches, parce que tu veux pu te montrer vulnérable, les gars en ont profité trop souvent, et ta confiance se donne pu aussi facilement qu’avant parce que les gars en ont abusé.

Les gens te croient indépendante maintenant, mais dans le fond t’aimerais ben ça toi aussi avoir quelqu’un à coller, à qui raconter ta journée, pour te réconforter, avec qui écouter des films quétaines, etc.

T’es écœurée de feeler tout croche à cause d’un gars qui a pas su profiter de sa chance. T’as tout fait pour lui, mais apparemment c’était jamais assez.

Arrête de culpabiliser et de te demander ce que t’aurais pu faire de mieux pour que ça marche, la vérité c’est qu’une autre t’avait déjà remplacée. Dis-toi juste que t’étais trop bien pour lui et qu’il était pas prêt à handle la femme que tu es vu qu’il est encore un gamin.

J’peux pas te dire quand est-ce que tu vas trouver le bon, mais le jour où tu vas le trouver est probablement le jour où tu vas avoir fait la paix avec ton passé relationnel ou le jour où tu vas être prête à ouvrir ton cœur et à te montrer vulnérable de nouveau.

La fois où j’ai réalisé que je valais mieux que ça

La fois où j’ai réalisé que je valais mieux que ça est quand je t’ai vu pour la première fois avec ta nouvelle blonde.

C’est pas elle le problème, c’est toi.

J’ai été là pour toi quand l’autre t’a brisé le cœur, je t’ai fait rire et je t’ai dit que tu trouverais la bonne un jour, en croyant que ce serait peut-être moi.

J’y ai cru à ton histoire, quand tu m’as dit que tu voulais pas qu’on redevienne des inconnus après ce qui s’est passé, quand tu m’as dit que ton cœur était pas encore guéri de ta rupture, quand tu m’as dit que t’étais pas prêt à t’embarquer dans une nouvelle relation et quand tu m’as dit que tu tenais à moi.

Maintenant que j’y repense, on s’est croisé l’autre jour et j’ai même pas eu le droit à un petit allo de ta part, probablement parce que t’étais avec elle. Ça veut donc dire qu’on redevient peu à peu des inconnus, ce que tu m’avais promis qui arriverait pas.

Ton coeur est probablement pas encore tout à fait guéri, mais j’imagine que celle qui t’a aidé à le panser c’était pas moi, mais bien elle.

C’est pas que t’étais pas prêt à t’embarquer dans une nouvelle relation, tu te voyais juste pas avec moi, mais avec elle.

J’aurais aimé le savoir, j’aurais préféré que tu me dises la vérité au lieu qu’elle remonte à la surface et que je la vois de mes propres yeux.

Tu t’es toujours pas excusé, mais j’apprend à vivre avec.

Après toutes ces réflexions, j’ai réalisé que
je vaux mieux que le gars qui me ment pour obtenir ce qu’il veut,
je vaux mieux que le gars qui refuse d’admettre que j’ai fait partie de son passé,
je vaux mieux que le gars qui est pas capable de s’excuser pour le mal qu’il a causé,
je vaux mieux que le gars qui me dit qu’il tient à moi, mais qui prend jamais de mes nouvelles,
je vaux mieux que le gars qui, pour, soit disant, ne pas me faire de la peine, me met en standby pour ses propres besoins,
je vaux mieux que le gars qui me considère comme un second choix
et je vaux probablement mieux qu’elle.

La fois où j’ai réalisé que je valais mieux que ça est le jour où j’ai décidé de faire une croix sur toi pour toujours et d’aller à la recherche de celui qui en vaut réellement la peine.

Quand l’amour devient un inconnu

Cher toi,

Ça fait quelques jours que j’ai arrêté de te parler, pourtant, même si c’était la bonne décision à prendre, je pense à toi chaque jour.

J’veux pas que tu penses que j’suis folle à cause de ça, au contraire. T’es dans ma tête parce que j’arrête pas de repenser à nos conversations; comment deux personnes comme toi pis moi qui s’entendaient si bien ont fini par devenir telles qu’elles sont aujourd’hui?

J’me dis à chaque jour que j’aurais dû arrêter de te parler dès que j’me suis rendue compte que j’étais toujours la première à te demander comment tu allais.

T’as beau me dire que j’suis pas un rebound ou que tu veux qu’on reste amis, j’ai juste l’impression que tu me gardes en standby vu que tu sais que j’serai toujours là pour toi.

J’te crois quand tu me dis que tu l’aimes encore et que t’es pas prêt à t’embarquer dans une nouvelle relation, mais j’ai de la difficulté à te croire quand tu me dis que t’es d’accord à ce qu’on réessaye toi pis moi quand tu fais aucun effort pour me parler et savoir comment je vais.

Je sais que je suis probablement un backup plan, mais est-ce que t’as pensé au jour où je vais décider que j’suis écœurée de t’attendre et que je vais trouver l’amour de ma vie et que ce sera pas toi? Est-ce que tu y as pensé? Parce que j’reviendrai clairement pas vers toi quand ça va arriver, j’ai pas le goût de revivre ça; de me sentir comme un backup plan, c’est-à-dire la personne vers qui tu vas revenir parce que t’as personne d’autre.

Ça m’a pris un an t’avoir, UN AN, donc évidemment j’suis pas prête à te laisser partir tout de suite, mais éventuellement oui.

Tu m’as demandé si je regrettais d’avoir couché avec toi et je t’ai répondu: « Non » parce que c’est vrai, mais ce que je regrette c’est de m’être donnée aussi facilement et rapidement et je vais probablement le regretter pour le reste de ma vie.

J’m’en veux terriblement.

J’suis prête à te laisser dans mon passé et de passer à autre chose.

Ce fût un plaisir cher inconnu.

Au revoir.